Maternité heureuse, extrait.
PREDESTINATION DU SEXE ----
Etant entendu que les six semaines, dites de préparation à la conception, ont été respectées dans leur ensemble en ce qui a trait au régime pur, à l'abstention
de relations, à la constitution d'un état de santé satisfaisant, et de pensée convenable à telle décision capitale, ---- les parents ayant arrêté leur choix quant au sexe de l'enfant il s'agit, si une fille est désirée d'accomplir l'union dans les cinq à six jours qui suivent la cessation des règles, et non plus tard.
Pour la venue d'un enfant du sexe masculin, c'est dans la période qui précède les règles (quatre ou cinq jours avant) que l'union a le plus de chances d'être justement féconds. Le choix fait par la pensée des parents est ainsi appuyé par les conditions physiologiques, par l'état corporel de la mère.
Au moment de la conception, et selon que le sexe féminin ou masculin est désiré, et que le choix du moment est conforme, la pensée des parents doit harmonieusement concourir pour renforcer le voeu entretenu. La nature, d'ailleurs, vient à l'appui du mutuel voeu, en ce sens que l'attitude féminine est absolument différente aux deux moments indiqués dans la période qui suit la menstruation ---- et qui est propice aux naissances féminines ---- la femme n'a pas voeu de participation active à l'échange; elle est, pour employer le terme conséquent, négative vis-à-vis de son compagnon positif. Une fille naîtra donc, alors, qui manifestera, par son sexe, cette apparence négative, qui masque la positivité féminine, qui se marque visiblement chez le sexe masculin. (Pour plus amples données, voir Renaissance Individuelle.)
Si un garçon est souhaité, c'est, comme dit, vers la fin de l'intervalle existant entre les deux périodes ---- quelques jours avant la date prévue pour les règles, quatre environ, ---- que les conditions sont le plus favorables. La femme est, à ce moment, plus disposée à recevoir les hommages, les marques de tendresse de son compagnon, l'union lui semble plus indiquée, elle y participe positivement en répondant volontairement, avec joie, aux effusions.
Si tant, trop de filles naissent, c'est uniquement, parce que la femme, dans la majorité des cas, est mal préparée et consentante à l'union : il s'ensuit que passive, négative, non vraiment participante, l'aspect négatif se manifeste alors sous les traits et caractères d'un enfant du sexe féminin.
Nous l'avons vu, il est possible que la fille qui naît ne soit pas ce fruit, qu'on pourrait dire passif, mais bien au contraire, désiré, choisi; mais il faut alors que la pensée soit commune, des deux compagnons, et que ce soit volontairement que la femme, bien que participante de voeu, s'abstienne de participer activement.
Nous ne nous étendrons pas sur le développement de ces points importants, qui dans Renaissance Individuelle sont traités de façon complète. Toutefois, nous appelons l'attention sur cela, que sans collaboration profonde des pensées, sans union pleinement désirée, consentie et partagée, les conceptions ne peuvent être que de hasard, et par conséquent, non heureuses, parce que non pleinement conformes au but de perfectionnement humain.
Les conditions spéciales qui doivent être établies pour que l'acte procréateur soit un acte vraiment pur et de bonheur pour les trois êtres intéressés, demandent une entière et pure attention. Rien, dans cette oeuvre sublime qui doit amener sur terre des individualités, dans le but de leur permettre de travailler, servir, s'épanouir dans le bonheur pour évoluer, ne doit être circonstanciel, résultat de distraction égoïste, de hasard.
L'organisme, qui est champ et agent du Grand oeuvre de vie, doit, comme dit, être préalablement préparé, purifié, enrichi, et les organes qui ont charge de transmettre la vie doivent être sains, soignés conséquemment à la part qu'ils doivent rendre dans cette oeuvre.
Contrairement à ce qui en est généralement, l'acte procréateur doit être accompli non à la fin du jour, mais au matin, après une nuit de repos.
La pureté du tube digestif, intestinal, est indispensable; le repas du soir devra donc être simple, de digestion facile, et avant le coucher, trois heures au moins après le repas, il sera conséquent de prendre un lavage intestinal; toute trace d'irritation, possibilités de surexcitation seront ainsi écartées, et aucune fièvre, ni déviation de nature passionnelle, qui entraverait le contrôle, la maîtrise parfaite du corps, ne se manifesteront.
Les soins ordinaires d'hygiène générale devront, comme chaque jour, être soigneusement accomplis, éliminations, ablution, massage, ayant en vue de libérer le corps, de stimuler les fonctions respiratoire et de la peau, qui, ainsi, entretiendront un taux vibratoire qui permettra plus riche échange électromagnétique, dont l'enfant aura tous bienfaits, par
l'élan vital communiqué alors.
Nous avons, plus haut, parlé de l'attitude féminine devant la procréation; il va sans dire que l'homme doit, en chaque cas, tenir l'attitude, non contraire, mais bien complémentaire, et que, si une fille doit être conçue, sa compagne, négative, se tenant sur la réserve, lui devra être positif; et, inversement, s'il s'agit d'appeler un garçon, la femme étant positive, son compagnon demeurera attentivement passif.
Une entière sympathie et communion, aussi grande de pensée que de corps, est indispensable alors, et les deux époux doivent, non moins en ce moment, mais plus encore qu'en tous autres, se considérer comme unis en un seul voeu, en un seul être pur, conscient, et rester pleinement intéressés l'un à l'autre, se communiquer toutes idées ou impressions que ce
soit. Ainsi seulement l'union sera complète, profonde, pure, et portera fruit heureux.
Une respiration ample doit constamment être maintenue, ce point est capital.
Il est indispensable que la durée soit prolongée autant, que nécessaire pour que parfaite harmonie de voeux soit atteinte, et que l'union soit couronnement d'une communion entière, heureuse, consommée sur tous plans.
Au moment où, de leur union est susceptible de survenir une vie nouvelle, les deux êtres unis doivent l'être jusque dans leur coeur; leurs yeux doivent aussi s’unir dans un élan de communion, d'amour profond, qui renforcera le mutuel don physique. Communiant ainsi de tout leur être pur, devenu un, l'homme et la femme créeront l'enfant sauveur, c’est-à-dire l'être non taré de maux, non déjà souillé de pensées de passion impures.
La transmission de la pensée par le sang maternel, qui fait vivre la cellule fécondée, sera bonne, féconde en beauté, en bonheur, si compagnon et compagne sont pleinement purs, et heureux de donner la vie.
Ainsi, nul dérèglement, nulle basse surprise, nul entraînement bestial ne viendront marquer le nouvel être du sceau du péché originel. La vie lui sera transmise dans l'amour que l'union pure, heureuse, rend fécond en bienfaits et dons pour l'heureux appelé sous de tels auspices...
C'est à tort que la majorité, qui s'imagine qu'amour et pureté sont incompatibles lorsqu'il y a acte sexuel, sourira et croira à l'utopie.
C'est seulement parce que le sang est impur, les corps dévoyés, que l'union, l'acte procréateur est devenu trop souvent acte honteux, manifestation laide de vice, souvent.
Si deux compagnons sont sains, purs de corps et de pensée, la naturelle attraction qui a but de complémentation n’aura pour eux aucun caractère bas, ils y viendront naturellement, sans passion, lorsque leur voeu de créer de la vie les rapprochera pour l'accomplissement de l’acte qui le permet; leur coeur, leur pensée unie, claire, aura précédé, ennobli l'acte physique indispensable; ils ne descendront pas au niveau de la bête, mais monteront à la rencontre de l'âme qu'ils veulent attirer.
Chacun, évidemment, envisage tout selon le niveau actuel de ses mentalité et moralité, et les malheureux qu'un corps impur tyrannise ne peuvent ainsi comprendre, puisque leur pensée, en essence bonne, ne peut cependant encore se faire entendre d'eux, les guider; ils ne conçoivent pas que les lois de l’union, qui président à la génération pour la perpétuation de la vie, sont essentiellement hautes et pures, mais peuvent seulement être ainsi comprises par les individus qui ont sciemment, volontairement, effectivement travaillé à se racheter eux-mêmes du « péché originel »: qui ont atteint à l'état de régénération, de renaissance individuelle.
Alors, diront les sceptiques, seuls donc, les êtres parfaits, purs, sages en tous points, sont aptes à donner la vie; et, ajoutent certains, comment expliquer que ce ne soit, ---- et de loin, ---- pas souvent parmi ceux-là que se recrutent les générateurs de familles nombreuses ?
Les deux propositions ne sont nullement incompatibles, et qui réfléchit le comprendra.
Certainement il en devrait être ainsi que les seuls êtres capables et purs prennent l'initiative de créer de la vie, qui, en prenant appui en eux, serait sûre d'être bonne; mais, outre que l'évolution est lente, et que la petite minorité que représentent ces êtres, serait impuissante a assurer à elle seule la continuation de l'espèce ---- il y a des lois de justice qui veulent que tous êtres évoluent, passent donc par toutes expériences et épreuves, même terribles, jusqu'à ce que l'observation consécutive à leurs avatars successifs leur échoie... D'autre part, les sages ont souvent craint, dans les époques cruelles de recherche et de trouble, d'amener ceux qu'ils aiment. Ils savent, au surplus, que le temps est peu de chose, dans la vie, qu'ils reconnaissent comme éternel recommencement et sur tant de plans... Ils ne connaissent point la hâte. Ils tâchent à atteindre eux-mêmes à des niveaux et plans toujours plus clairs, ils travaillent à préparer meilleurs moyens et voies
pour tous. Il est plus humain de perfectionner, pacifier, enrichir le domaine où la vie doit circuler, avant que de contraindre cette vie à venir s'exercer en des chemins non prêts.
Ainsi donc, régénération individuelle doit précéder génération, et toutes incarnations seront heureuses...
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