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Les sept exercices de respiration.
Le premier exercice

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EXERCICE PRELIMINAIRE DE DETENTE

Nous allons décrire la position assise, qui sera la même, et pour l’exercice préliminaire, et pour chacun des exercices rythmiques assis.

Assis sur une chaise, les pieds doivent poser entièrement à plat sur le plancher; le séant doit être bien en place sur le siège choisi, non sur le bord, mais jusqu’au fond, en observant que le dos ni les épaules ne doivent toucher le dossier ---- ce qui n’est possible d’ailleurs que si la position n’est pas correcte: les reins insuffisamment -cambrés, la colonne vertébrale non parfaitement droite. Les épaules et les bras doivent tomber naturellement. Les mains sont posées sur les cuisses, les coudes au corps, les doigts formeront un V, le pouce étant posé à l’intérieur des cuisses, les quatre doigts à l’extérieur. Figure I de la planche I. Les pieds ne se touchent pas, ils forment également un V, les pointes des orteils étant à quinze ou vingt centimètres l’une de l’autre, les talons à cinq ou dix centimètres environ.
Les lèvres restent closes, les dents ne se touchant pas, la langue souple, la pointe légèrement relevée s’appliquant naturellement contre les incisives inférieures. Le menton ne doit pas être projeté en avant, mais maintenu plutôt légèrement rentré, ce qui donne une attention plus consciente, une pensée indépendante, détachée de l’objectif, le dominant et le maîtrisant, parce que cette seule attitude confère déjà par elle-même un état de concentration, parce que en maintenant droite la nuque, elle évite la désastreuse « pliure » qui rend passif par manque de connexion entre l’épiphyse et l’individualité, la pensée résidant au cœur.

Ainsi, tenant souplement, avec détente, aisance, cette attitude consciente, royale, on est en possession de soi, de son attention, de son contrôle. On ne permet à aucun bruit, objet, idée, de s’interposer entre le but bien déterminé qu’on se propose, et la pensée qui a décidé de l’atteindre.

Il faut observer de conserver durant tout l’exercice une complète aisance et de ne se laisser gagner par aucune raideur ou préoccupation.

Veiller, pour être tout à fait à l’aise, que la chaise choisie soit à bonne hauteur pour permettre de poser à terre les pieds, bien naturellement; au cas où le siège est trop haut, placer sur le sol, un livre, ou une planche de l’épaisseur utile, ou bien si, au contraire, le siège est trop bas, que les cuisses et les jambes ne forment point l’équerre correcte, surélever ce siège, avec livre ou quelque autre chose, mais non avec un coussin. Il est utile de toujours tourner le dos à la lumière, à la source lumineuse de la pièce, cela facilite la concentration et supprime des causes de tiraillement visuel.

Il est utile, afin de permettre de centrer le regard sur un unique point, de placer sur la paroi qu’on a devant soi, un rond noir, comme un centime par exemple, sur lequel on attache le regard durant l’exécution de tous les exercices rythmiques. On peut prendre, pour faire ce point de fixation, tout ce que l’on veut, qui ne soit pas brillant, ceci afin d’éviter un effet hypnotique, qu’il n’est pas du tout désirable d’obtenir. Un bouton, un jeton de bois, un centime, un petit disque dessine sur une carte, etc., en bleu foncé ou noir, placé à hauteur des yeux, à deux mètres environ devant soi, cela suffit.

Ainsi, bien installé, aussi commodément que possible, inspirer et expirer, cinq ou six fois de suite rapidement, comme en une sorte de halètement, puis terminer par une expiration, aussi approfondie que possible, aisément.

Pendant qu’on « pousse » volontairement cette dernière expiration qu’on prolonge à dessein, il faut procéder à la « visite mentale » de détente dont nous avons déjà fait mention précédemment. Ceci, en vue, ainsi que dit déjà, de déloger toutes raideurs et crispations qui interceptent tous libres courants, aussi bien organiques que mentaux.

Il faut, avant chaque exercice rythmique, par ce préliminaire examen, passer en revue tout le corps. Pour procéder systématiquement et avec ordre, il faut prendre une méthode, afin de n’avoir pas d’hésitation, et de n’oublier aucune partie.

Commencer par porter l’attention sur le pied droit et commander, au passage, détente et souplesse, remonter le long du corps: détendre jambe, genou, cuisse, torse, cou, nuque, machoire, langue, muscles du visage et cerveau. Poursuivre l’examen en descendant le long du corps, du coté gauche, pour aboutir au pied gauche. Il faut parveni à « visiter » ainsi toutes les parties du corps, tous les organes. Toute autre pensée ou préoccupation doit être écartée, il faut suivre cette rapide mise en détente, et l’expiration, avec attention absolue, la pensée doit être « centrée » en son point d’émission,au centre de gravité de l’être ---- au cœur. Tout, finalement, s’harmonise, s’apaise, s’équilibre, lorsqu’on parvient à faire correctement cette « revue » interne. Il ne faut pas croire qu’il s’agisse là d’une théorique fantaisie irréalisable. Chacun doit parvenir à faire cela aisément au bout de quelque temps, et sa faculté et son pouvoir de concentration y gagneront en développement, et cela facilitera les exercices.

Lorsque parfaitement détendu, à l’aise et concentré, on se sent paisible et satisfait, on procède alors à l’exercice rythmique, dans les meilleures et plus favorables conditions.

La position du Premier Exercice est donc exactement celle décrite pour l’exercice préliminaire ou de détente. Mêmes conditions d’attention et de détente parfaites, maintien du regard sur un point déterminé, doivent être observés Tout le secret du développement complet réside dans la faculté qu’a l’individu de se concentrer entièrement sur tout ce qu’il exécute. Les exercices rythmiques faits sans qu’une parfaite concentration permette à la pensée de participer, ne seraient que partiellement efficaces;de même, se concentrer sans supprimer, anéantir, préalablement toute tension, et sans exercer une large respiration contrôlée, ne pourrait amener aucun véritable développement mental, et risquerait même de faire dévier dans une vaine et stérile « contemplation » imaginative.

Il faut garder toujours présent à l’esprit que respirer consciemment est le seul moyen qui permette parfait épanouissement de la personnalité, et libre essor de l’individualité, par l’action.

Qui se mettra en posture pour l’accomplissement d’un exercice avec cette pensée d’attirer et d’absorber en soi cette force universelle, ce principe vital fécondant qui est dans l’atmosphère, pour des buts de développement, d’activité utiles à lui et à tous; qui croira en soi- même, parce qu’il saura purs et clairs ses motifs, bons ses désirs de réalisation, se maintiendra sain, droit, souple et détendu, confiant en soi et ses efforts, ---- celui-là gagnera véritablement efficience, par la culture rationnelle, intelligente qu’il effectuera sur tout son être par la respiration consciente.

Il n’y a jamais rien à attendre de quiconque, ni de quoi que ce soit, tout ne vient à l’individu que par ses propres efforts, consciemment dirigés en vue de buts clairs d’évolution normale.

Seule, la respiration peut tout améliorer et transformer dans l’organisme, mais il faut préalablement l’améliorer elle-même. Il Faut noter que chaque individu, tant que son attention n’est pas éveillée à ce fait, qu’il peut transformer, approfondir sa respiration, n’est pourvu que de la respiration dite « maternelle », qui est celle que lui transmit sa mère. Cette respiration, selon qu’elle est ample, courte, régulière, ou saccadée, conditionne toutes les manifestations de la vie de l’individu durant son existence; elle détermine même la durée de la vie de l’individu sur terre, qui est, selon ce que fut la capacité respiratoire de la mère au moment de la conception: longue ou brève. Il appartient à l’individu de se délivrer de l’emprise, de l’esclavage ou le tient cette paralysante condition héritée. Qui n’en est pas conscient, subit des à-coups, des surprises, finit parfois brusquement son existence de manière apparemment imprévue, mais qui est déterminée par ce rythme de la respiration maternelle qui fut courte et inconsciente. Il faut, pour se libérer de cette limite, imposer, établir en soi un rythme respiratoire volontairement déterminé, acquérir par exercice une respiration profonde, consciente, contrôlée, dite: Respir individuel. C’est seulement lorsque l’être humain, par exercice, parvient à faire sien ce rythme respiratoire conscient et profond, qu’il est devenu libre, qu’il est vraiment lui-même, et qu’il peut agir selon son individualité et les plans de celle-ci.

Le Respir individuel est établi sur un rythme de 7 secondes d’inhalation et de 7 secondes d’expiration, qu’on atteint progressivement, alors que le respir maternel ou respiration transmise à la naissance, correspondant à celle entretenue lors de la conception par la mère, est généralement tout au plus de 3 secondes, et quelquefois moindre. Cela se répercute sur toutes les conditions et activités de l’existence de l’individu, qui est ainsi en état d’insuffisance, et qui ne peut prendre son essor individuel, tant qu’il ne modifie pas sciemment et volontairement sa respiration, agent de vie par excellence, en la rendant large, profonde, rythmée sur 7 secondes d’inspiration et 7 secondes d’expiration. Le but de nos exercices est d’amener, par leur répétition consciente, par l’application méthodique de nos enseignements, ce rythme individuel de la respiration, pour tous individus qui veulent se libérer de la souffrance, de l’ignorance, de l’obscurité.

Il n’est aucun autre moyen de libération véritable, et le sachant, nous donnons à tous, largement, toutes indications et explications utiles, claires, afin qu’ils parviennent à se délivrer des liens qui les étouffent. Nous offrons seulement, nous mettons simplement en vue, la Vérité pure et simple, nous ne saurions faire davantage, car il appartient à chacun de décider pour soi-même. L’individu est doué de volonté, de libre arbitre, c’est à lui seul qu’il revient de choisir...

Nous savons qu’il en est, parmi ceux qui liront ces lignes, qui, de suite, sentiront en eux l’écho, qui sauront qu’en effet, pour eux, est le salut, et qui se mettront à l’étude et à la pratique avec parfaite confiance; que ceux-là, rapidement, sauront qu’ils sont sur la seule voie de réalisation possible... Nous savons très bien aussi, que certains souriront, ergoteront, railleront... que d’autres, « passeront », avec parfaite incompréhension, et une indifférence non jouée...

L’évolution est une lente et claire montée, elle est à gradins et le « pas » de chacun: son courage, lui constitue appuis, force et lumière, à mesure des efforts qu’il accomplit pour gravir sa voie d’évolution. Qui est prêt, par acquis, par volonté de réussir, par recherche non égoïste, et qui trouve enfin sur sa route la synthèse que représente l’enseignement des principes mazdéens, qui groupent toutes les connaissances, la vérité et les moyens qui permettent d’y accéder ---- celui-là, en un clin d’œil, est « avisé » qu’il a enfin en main ce qui est utile à son développement; il ne discute pas ---- avant même que d’essayer ce qui lui est proposé, ainsi que le fera l’intellectuel sceptique, et fermé de par son orientation même, à tout ce qui est Vérité ---- ou encore, comme l’ignorant qui ne suppose pas même qu’il y ait possibilité de modifier quoi que ce soit aux conditions étroites et pénibles qui sont siennes, et qui suit, l’échine basse, ployé sous un joug imaginaire, un sillon triste ou il végète et souffre... Rien à reprendre à ces attitudes, elles sont toutes conformes à un certain degré d’évolution atteint par chacun des individus, manifestant ainsi, différemment, le degré de conscience qui est le leur, par les divers réflexes et attitudes qu’ils opposent à l’apparition de la Vérité !... La Vérité est une, est absolue, certes, elle est bien là pour tous, mais à des distances différentes, que chacun parcourt ainsi qu’il le décide: rapidement, joyeusement, sans tourner la tête; ou en paressant, tirant en arrière; s’arrêtant à l’illusion, se heurtant aux écueils que ses manquements accumulent sur sa route.

La compréhension des lois de vie est subordonnée à un ensemble de facteurs qui doivent être harmonieusement envisagés et respectés; rien d’arbitraire n’existe dans le domaine de l’évolution humaine, tout obéit à de strictes lois d’équilibre, est résultante. Il y a ordre partout, en tout, sauf dans l’attitude de l’homme incompréhensif et suffisant, qui veut tout mener par la seule vertu de son seul intellect, qui l’égare. Une harmonie doit régner dans l’être, qui soumette tout ce qui constitue sa manifestation vitale à l’Esprit, à la pensée du cœur. C’est seulement qui parvient à se connaître, à établir en soi la paix, par concentration, recueillement intelligent, actif, et non vague et passif, qui peut comprendre la vie, se situer justement dans cette vie, et agir conformément aux lois qui régissent cette vie. Celui-là ne se sent pas un point isolé dans l’espace, dans l’existence, sans attache, ni but; il conçoit que les lois de causalité, d’analogie, conditionnent toutes les occurrences de l’existence, et que la fatalité n’existe pas. Il sait qu’il lui est loisible de dénouer les liens qui le tinrent prisonnier jusque-là, à cause de son ignorance quant à ses devoirs et pouvoirs, et de l’attitude coupable, ou même seulement passive, qui le maintenait, justement, au rang d’esclave. La loi d’affinité, qui, incessamment, attire, groupe, réunit tout ce qui est semblable, apporte à chacun la juste correspondance, récompense, de ses pensées, paroles et actes. Qui est courageux, positif, sent et croit le perfectionnement possible, entre, déjà de ce fait, dans la voie de perfectionnement, si, bien entendu, les désirs ne s’en tiennent point à rester sur un plan idéal, et qu’aucun effort ne soit tenté en vue de leur accomplissement ! « Aide-toi, le ciel t’aidera » : certes ! il n’est point, pour l’homme, d’autre aide véritable que celle qu’il se procure par ses propres efforts ! Le mobile qui décide à l’effort importe également; et, qui agit d’abord sur soi, mais en vue d’apporter ensuite une utile contribution à tous est certain de réussir à résoudre son problème, et de devenir ensuite une aide pour tous.

L’unique but de ces exercices rythmiques si puissamment opérants, est donc de permettre à chacun d’établir son respir individuel, qui l’amènera à se connaître et à pénétrer et comprendre la naturelle science de la vie, qui n’est point un mystère dont la révélation n’est promise qu’à certains « initiés », mais qui ne peut se révéler à chacun qu’à mesure de sa culture individuelle, de la « révélation » qu’il se fait à lui-même de ses pouvoirs d’investigation, de pénétration, d’utilisation de cette merveilleuse vie qu’il possède, et qu’il utilise toujours mieux.

L’imagination, qui est chez la majorité des individus si déplorablement active et déviée, n’est ainsi qu’en raison du manque de « clairvoyance » . Nous prenons ici, ce terme sous son exact sens de: vue claire, permettant compréhension, pénétration, sagacité, perspicacité, jugement, conclusion correcte Le sens de la vue, on le comprend, joue un grand rôle dans la formation des conceptions, des déductions découlant des aspects, des apparences objectives. Il importe donc essentiellement que la vue soit sure, claire et tenue à l’abri de toutes défaillances. Il faut fortifier ce sens si précieux, il faut vouloir voir clair sur l’extérieur, afin d’étayer sûrement et solidement ses convictions et de permettre à la vue « intérieure » de rayonner, de relier sens subjectif et sens objectif. Il faut « voir clair », au-dehors et au-dedans. Il faut faire le nécessaire pour mettre au point le sens de la vue. Rien mieux que le Premier Exercice rythmique ne pourrait stabiliser, améliorer, perfectionner la vue et permettre d’acquérir la faculté de discernement; chacun rapidement pourra s’en rendre compte.

Tout être à droit au bonheur, à la plénitude féconde, chaque pas l’y conduit lorsqu’il devient conscient de ses valeur et facultés, lorsque rénové de corps et d’esprit, il devient apte à contrôler et gouverner ses propres forces et pouvoirs et à s’harmoniser avec les lois de l’univers. Tout déséquilibre, fonctionnel ou mental, empêche la réalisation de cette communion de l’homme avec sa source, son origine: avec l’universel Esprit. La respiration consciente, rythmée, qui donne parfait équilibre organique et lucidité de pensée, peut seule faire vivre pleinement, heureusement l’être humain en voie d’évolution.

PREMIER EXERCICE

Prendre la position décrite pour l’Exercice Préliminaire, qui est, ainsi que dit, celle de tous les exercices rythmiques assis. Parfaitement droit, souple et détendu, commencer par une longue expiration, non exagérément forcée, mais cependant complète, puis inhaler profondément, régulièrement, progressivement, un long souffle, en comptant mentalement 7 secondes, ou encore en scandant sur 7 pulsations du cœur. Garder le regard paisiblement attaché sur le point de concentration choisi; l’expression du visage doit être calme et satisfaite ---- on jugera sous peu que cette attitude est parfaitement justifiée par les bienfaits recoltés ---- et suivre mentalement les courants de l’inspiration dans le cours de leur pénétration: dans les narines, la trachée-artère, dans les poumons, jusqu’à l’extrémité ou base, et aux sommets; à ce moment, où les 7 secondes d’inspiration ont permis de remplir les poumons, tenir, c’est-à-dire garder le souffle, avant d’expirer, pendant trois ou quatre secondes; puis, après ce temps de tenue du souffle, expirer posément, pendant également 7 secondes, en suivant et contrôlant le débit pulmonaire, afin qu’il soit bien complet et régulier, et qu’il n’y ait aucune crispation ou précipitation.

Lorsque l’expiration à parfaitement vidé les poumons de l’air y contenu, rester les poumons « à vide » pendant 4 secondes, avant de reprendre une inhalation de 7 secondes; ce temps intermédiaire sera appelé : arrêt du souffle.

Les débutants feront bien, si ce rythme de 7 et 4 secondes leur semble un peu difficile à tenir, de l’écourter, pour leurs premiers jours d’exercice, et de le ramener, par exemple à 4 secondes pour inspiration et expiration, et à 2 secondes de tenue entre l’inspiration et l’expiration, et 2 secondes d’arrêt, c’est-à-dire de « vide d’air ».

On répétera cette série d’inspirations et d’expirations, avec tenue et arrêt du souffle, pendant 3 minutes, pas davantage.

Cet exercice peut être exécuté 3 fois par jour: 3 minutes le matin, 3 minutes à midi, 3 minutes le soir, avant le coucher du soleil, si possible. Ce qui fait en tout 9 minutes à consacrer chaque jour à ce simple exercice, qui amènera pour chacun des résultats dont l’ampleur la portée sont imprévisibles, et qui seront strictement proportionnés d’ailleurs, au degré d’observation, de persévérance dont fera preuve l’exécutant.

Cet exercice ne doit pas être exécuté moins d’une heure après une prise d’aliments. Il ne demande pas à être prolongé, non plus que fait. Plus de trois fois par jour.

Pour qui ne le pourrait faire que deux fois, il faut au moins y consacrer toute l’attention requise, ne pas le faire sans que la pleine concentration concoure à son exécution.

Nous le résumerons de façon tout à fait claire et précise, afin que chacun l’exécute sans aucune hésitation; l’aide de la Planche illustrée complète d’ailleurs heureusement l’exposé.

Assis, détendu, le regard posé, l’attention entière attachée à l’exercice; les mains posées comme indiqué, sans jamais les appuyer; surveiller tout le temps souplesse et attitude.

-- Expirer longuement pour débuter, puis inspirer pendant 7 secondes.

-- Tenir le souffle dans les poumons pendant 4 secondes sans mouvement.

-- Puis, expirer lentement, bien à fond, pendant 7 secondes.

-- Rester alors 4 secondes « à vide » avant d’aspirer à nouveau. Rien de plus simple, et rien, non plus, de plus fécond en résultats de développement.

Respir individuel confère individualisation parfaite, tant organique que mentale, donc plénitude: renaissance individuelle, ou réalisation humaine parfaite.
Vidéo-1°exercice


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